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Anonymat, crypto et société : vers la fin du cash et des transactions privées ?

Auteur
Yamine Cheurfa
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Et si demain, un simple achat de pain en espèces suscitait la méfiance ?
Cela peut sembler exagéré… pourtant, cette hypothèse revient de plus en plus dans le débat public. Récemment, un responsable politique évoquait encore l’éventualité de supprimer l’usage du liquide, officiellement pour lutter contre certaines pratiques illicites.

Dans ce contexte, chaque paiement serait traçable, enregistré, consultable — que ce soit avec une carte bancaire ou une cryptomonnaie.
Or, si cette logique s’impose au nom de la transparence, elle soulève une question délicate : aura-t-on encore le droit à des transactions réellement privées ?

Vers la fin de l’anonymat numérique ?

Les régulations européennes se durcissent. D’ici 2027, certaines crypto anonymes comme Monero ou Zcash seront interdites, au même titre que les outils permettant de brouiller les transactions (mixers, wallets confidentiels, etc.).

👉 la régulation des cryptomonnaies en Europe
Les plateformes centralisées devront, quant à elles, identifier les utilisateurs dès qu’un seuil de 1 000 € est franchi.

Peu importe que les données soient claires ou chiffrées : le principe même d’anonymat est mis en cause.
Sous couvert de sécurité, c’est l’indépendance individuelle dans les échanges qui s’érode peu à peu.

Liquide et crypto : même combat ?

Restreindre l’usage des espèces, c’est limiter la possibilité d’effectuer des achats sans intermédiaire. Pourtant, en France, près d’un paiement sur deux continue de s’effectuer en cash.
C’est une réalité difficilement compatible avec l’idée d’un tout numérique.

Du côté des blockchains, même logique : que faire face à un code open source que personne ne contrôle ? Comment interdire des protocoles décentralisés comme Tornado Cash sans compromettre la neutralité du Web ?
Ici, l'enjeu est clair : ce n’est pas l’usage qu’on vise, mais l’outil lui-même.

Anonymat et crypto

L’économie entre autonomie et solidarité

Au fond, le sujet révèle deux visions opposées :

Une approche prônant la liberté d’échanger sans contrainte, parfois au prix du retrait de toute tutelle publique ;
Une autre qui privilégie le collectif, via l’impôt et les politiques redistributives.

Le modèle français repose en grande partie sur la seconde. L’impôt permet d’assurer un socle commun (éducation, santé, justice…).
Mais que devient ce contrat social si chacun peut, en quelques clics, soustraire ses flux à toute forme de contrôle ?

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Ce débat dit quelque chose de notre avenir

La question dépasse largement celle des cryptos ou du cash.
Elle interroge la manière dont nous voulons vivre ensemble : dans une société de règles partagées ou dans un modèle d’autonomie maximale ?

Si Rousseau nous parlait de contrat social, c’est bien pour rappeler que la liberté ne vaut que si elle est acceptée collectivement. Encore faut-il que les règles soient justes, claires et débattues.

Et dans ce cadre, des technologies comme la blockchain pourraient aussi devenir des outils de gouvernance. Pas seulement des monnaies alternatives, mais des systèmes de décision partagés.

Trouver un équilibre

Anonymat, oui — mais sans fragiliser les fondations du vivre-ensemble.
Des cryptos, oui — mais avec une vision claire de leur rôle dans le tissu économique et social.
De la régulation, oui — à condition qu’elle soit cohérente avec les objectifs affichés.

Et si l’avenir, ce n’était pas de choisir entre contrôle et liberté, mais de composer intelligemment avec les deux?

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Yamine Cheurfa
Yamine est un expert en marketing Blockchain & IA chez Alyra
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